HISTOIRE DU CHULLO FOOT
CHAPITRE I - Au début du commencement
C'est un jour de juin 2012 que le CHULLO FOOT a vu le jour. A l'époque, celui qui en est encore aujourd'hui l'heureux propriétaire avait mis sa fortune dûment gagnée dans l'industrie friturière au service du club. Il est vrai que l'énigmatique
Lothar Chullo, qui lors de la création assurait l'ensemble des fonctions au club depuis la présidence jusqu'à la comptabilité en passant par la lessive des maillots, a fait sa fortune en brevetant un cornet pour frites à double-épaisseur : l'une en papier (à l'intérieur) et l'autre en aluminium (à l'extérieur), ce qui permet de ne jamais se brûler les mains et de ne plus lâcher le cornet de frites à peine reçu du friturier accompagné d'un
"Attention gamin c'est chaud", cornet de frites qui s'écrase donc sur les chaussures en toile du père qui commence déjà à râler d'avoir emmené le fiston de 10 ans au stade. Non, non ! Grâce au cornet "Chullo", les gamins ne se brûlent désormais plus les mains et les pères gardent leur godasses propres. Et Chullo a ainsi amassé un paquet de fric qu'il a donc décidé il y a quelques temps déjà de réinjecter dans un club de foot tout pourri !
Lors de la première saison qui vit le CHULLO FOOT débuter en Division 2, le président omnipotent avait pour cela ramasser un staff à la... ramasse et acheter quelques joueurs qu'il avait trouvé aux enchères ...
Jacky Mayonnaise, alias
Coach Bicky, avait ainsi mené ses hommes jusqu'à une aussi belle qu'improbable troisième place de la division, assurant la participation du CHULLO FOOT au tour final. Basant son système de jeu sur une solide défense où
Silvio Proto,
Karel D'Haene,
César Arzo et
Ervin Zukanovic faisaient figures de patrons de l'équipe, le sympathique coach et son adjoint
Double H parvinrent, contre toute attente, à remporter ce tour final, synonyme d'accession à la Division 1, dix mois seulement après la création du club.
Dans un duel remporté face à celui qui deviendra le grand rival du CHULLO FOOT, le Brugge United,
Julien Gorius et
Tom De Sutter se révélèrent les grands artisans de ce qui deviendrait le socle de la réussite actuelle du club.
Durant cette première saison, le club évoluait au sein de la
Robert Wasseiges Arena, large de 17 places assises (et d'un arbre au milieu du terrain). Mais la montée en Division 1 obligea le club a déménagé dans un nouvel écrin bien plus brillant et... ensablé : le
Maracanard ! Doté de bien plus de gradins et même de 3 business seats (une rangée de trois strapontins de cinéma trouvée sur la brocante de Binche), le nouveau stade ne sera au final que la première phase de la rapide professionnalisation du club.
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La première saison du CHULLO FOOTCHAPITRE II - L'année de tous les dangers
Pour cette seconde saison, l'objectif principal était de pouvoir se maintenir en Division 1. Pas une mince affaire pour le promu qu'était le CHULLO FOOT...
Au niveau du staff, si le président omnipotent avait apprécié le travail de
Coach Bicky, exit le sympathique coach légèrement obèse, place à
Barney Ross et son équipe ! Le club vit aussi cette année là l'arrivée de deux consultants :
Patrick Vanoppen et
Manfred Theissen. Ancien homme fort du Beerschot, le premier avait ainsi été nommé conseiller pour tout ce qui concernait la gestion financière du club ; le second fut lui nommé conseiller pour toutes les questions de règlement et de justice (recours, réclamation, datation de courriers officiels, litiges avec l'URBSFA, ...), après d'excellentes impressions laissées lors de sa pige passée à l'AS Eupen.
Mais surtout, cette professionnalisation du club et l'augmentation du budget permirent à Lothar Chullo d'attirer dans son club de bons joueurs.
Rachid Bourabia fut le premier à rejoindre le CHULLO FOOT "taille D1", mais les pions essentiels qui assureront, au final, le maintien, s'appelaient
Kilian Overmeire,
Alessandro Cordaro et
Baptiste Schmisser. Il faut dire que le club avait aussi joué de malchance avec les nombreuses blessures (
Ervin Zukanovic,
Mijat Maric) mais le mercato hivernal (
Tony Watt,
Andy Najar et
Sékou Cissé) fut déterminant dans cette course au maintien, gagnée lors d'un duel épique en fin de saison régulière face à nouveau au Brugge United !
Mais c'est en coupe que le club forgea son résultat le plus probant, en n'échouant qu'en finale, face au tenant du titre, le Celtic Standard, au terme d'un match certes laborieux mais plein d'enseignements.
Finissant la saison en roue libre, mais avec le sentiment du devoir accompli, les grandes manoeuvres se préparaient déjà pour la saison suivante, où la découverte allait faire place à la confirmation.
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La deuxième saison du CHULLO FOOTCHAPITRE III - Champagne et paillettes
Pour cette troisième saison, le CHULLO FOOT avait décidé de voir en grand avec non seulement un renforcement du staff, mais aussi et surtout une ambition de jouer un des deux titres : le championnat ou la coupe. L'expérience acquise pendant les deux premières saisons et la place de finaliste malheureux en coupe de la saison précédente avait en effet réveillé l'appétit du président omnipotent, lequel avait alors déclaré :
"Bon, les cocos, va falloir à présent se bouger les doigts du cul et arrimer la coupe aux grandes oreilles à notre palmarès." Mais avant cela et surtout, le CHULLO FOOT avait pour mission d'intégrer durablement le top 6 de la Division 1.
Avec les infrastructures conservées et un staff une nouvelle fois remaniée, la réussite qu'allait connaître le CHULLO FOOT allait dépasser toutes les espérances du
Herr Presidente. Sous la houlette des Colombiens
Carlos Valderrama (coach principal) et
Rene Higuita (coach des gardiens), ainsi que du Chilien
Ivan Zamorano (coach adjoint), le CHULLO FOOT aura été au bout du rêve du président en décrochant la timbale dans les deux compétitions ! Réputés pour leur folie balle au pied, les trois mentors latinos du CHULLO FOOT ont en effet réussi le pari insensé de signer le doublé championnat-coupe !
Il faut dire que l'équipe avait fière allure avec, notamment, les grosses prestations de
Laurent Depoître,
Laurent Ciman (jusqu'à son départ pour la MLS) et
Gertjan De Mets, sans oublier les valeurs sûres qu'étaient
Timmy Simons,
Rami Gershon et
Kara Mbodj. La grosse demi-saison d'
Idrissa Sylla, blessé durant tout le second tour, participa elle aussi entièrement au succès du club.
En championnat, après une phase régulière qui avait vu le CHULLO FOOT finir en haut du tableau, l'identité du vainqueur du trophée se révéla finalement assez rapidement, au fil des contre-performances réalisée par celui qui aura, encore une fois, été le grand rival de notre club, le Brugge United ! Tandis qu'en coupe, c'est une belle revanche que le CHULLO FOOT s'est offerte en venant à bout, en finale, du Celtic Standard, qui l'avait privé d'un premier trophée dans cette même compétition la saison précédente.
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La troisième saison du CHULLO FOOTAvec un doublé pour sa troisième saison, le CHULLO FOOT peut difficilement faire mieux. Mais une chose est sûre : le club de l'énigmatique Lothar Chullo a encore quelques belles pages à écrire ...